AMISTAT: 2010

Bonjour !

Quelques photos de la manifestation de ce week end...

D'abord les scolaires le vendredi après midi :

Le lendemain, les conférences et exposants :

Petite pause repas du midi à l'ombre avec les exposants et conférenciers :

Reprise des conférences l'aprés midi

Le dimanche, malgré le vent, ballade autour de Canet pour rencontrer ces fruits oubliés.

Et quelques morceaux choisis sur les conseils, n'hésitez pas à les regarder en plein écran pour pouvoir les lire !

C'est mieux ainsi :

AMIS DES FRUITS DU TERROIR,

DES FRUITS OUBLIES,

Lors de vos sorties, promenades, randonnées, il vous arrive de découvrir un arbre isolé, dans une friche, une haie, au bord d'un chemin, chargé de fruits, et que personne ne récolte.. Et pour cause : L'arbre est envahi de lierres, de ronces, submergé par les plantes grimpantes qui en interdisent l'accès...

Vous êtes parfois tenté de tendre la main pour cueillir un fruit alléchant, mais peu accessible. Et pour y parvenir, certains n'hésitent pas à briser des branches, mutilant irrémédiablement ce pauvre arbre un peu plus;

Une solution existe pour réhabiliter cet arbre

devant lequel vous passez souvent, pour le sauver de l'abandon et de sa disparition :

Retrouver son propriétaire pour lui demander l'autorisation de faire la toilette de cet arbre, et de récupérer les fruits (du moins en partie)
Retrouver le nom variétal de l'arbre.
PUIS, en hiver, armé d'un sécateur, il suffit de défricher les abords de cet arbre afine de le faire respirer.
De supprimer les branches mortes et de lui appliquer une taille de rajeunissement, et un mastic cicatriciel.
Eventuellement de récupérer les marcottes et drageons qui se seront formés natturellement pour les repiquer et sauver la variété.

Par ailleurs, il vous faudra localiser ces arbres perdus sur une carte IGN, à l'aide des coordonnées Lambert ou de celles d'un GPS.

C'est ce que nous nous proposons de vous apprendre, si vous ne savez pas le faire. Ainsi que la technique du double-pas, afin de pouvoir déterminer, à partir d'un point remarquable, soit sur le terrain, soit sur la carte, la localisation de notre arbre perdu dans une nature en friche.

Au cours d'une réunion ultérieure, nous collationnerons les données de localisation de ces arbres, et nous organiserons un planning de travail pour le remise en état des ces arbres, avec un groupe de bénévoles du secteur. (En groupe, ça va plus vite, c'est plus sympa et sous l'oeil compétent d'un spécialiste)

Pour ceux qui ont déjà fait un rallye d'orientation, ce sera un jeu d'enfant !

Matériel :

Une carte IGN autour de Saint Jean, une boussole, un double décamètre, un GPS, (et quelqu'un qui sait s'en servir), une règle graduée...

Et là :

CARTOGRAPHIEZ LES ARBRES FRUITIERS DE VOTRE CANTON

Muni d'un carnet de notes, et, soit d'un plan de votre commune, que vous trouverez en mairie, soit d'une carte IGN au 1/25.000, et de bonnes chaussures, parcourez votre commune, votre canton à la recherche de tous les arbres fruitiers que vous repérez. Si l'échelle de la carte est trop restreinte pour que vous puissiez y porter vos observations (1cm sur la carte représentant 250 m sur le terrain), vous pourrez l'agrandir par 2 ou par 4, avec une bonne photocopieuse. Une boussole pourra vous aider, sinon à vous diriger dans une zone que vous devez connaitre en principe, du moins à vous repérer par rapport à des points remarquables.

Il y a des époques clés, favorables aux repérages : la floraison (noter la date d'apparition des premières fleurs) qui donnera un indice sur la précocité, et l'époque de récolte, typique pour une variété donné, notamment par rapport aux autres variétés du secteur, qui la situera sur l'échelle de précocité des variétés voisines.

L'état d'entretien du verger, de l'arbre, indiquera le niveau d'intérêt du propriéraire, ou de sa capacité à l'entretenir (âge) et signalera le degré d'urgence à intervenir pour tenter de sauvegarder ce qui peut l'être encore :

rajeunissement de l'arbre, débroussaillage à l'entour immédiat, prélèvement de boutures ou de greffons.

L'enquète devrait aussi permettre de mettre en évidence certains aspects : vous rencontrez plusieurs fois la même espèce variétale; il sera intéressant de noter à chaques fois son état sanitaire et la qualité des fruits récoltés, en fonction du degrés d'entretien et d'attention dont elle fait l'objet de la part de son propriétaire. Et alors tentez d'apprécier la qualité des fruits : taille, aspect, parasitage, état sanitaire... par rapport aux variétés modernes du commerce. Tentez de voir si elle peut entre en compétition avec ces dernières. Eventuellement, si un arboriculteur se trouve dans votre secteur, essayez de savoir pourquoi une vielle variété locale, traitée de façon moderne, c'est à dire avec tout le matériel de traitement du sol, et phytosanitaire, avec les mêmes quantités d'intrans, les mêmes techniques de conduite : taille, éclaircissage des fruits, etc ... ne produirait pas, elle aussi, de plus gros fruits.

Pour créer une variété moderne, l'INRA fait au minimum 25 ans de recherche. Nos ancètres ont sélectionné pendant les 200 à 300 ans précédents, des variétés adaptées à un terrain donné, aux goûts et aux besoins des consommateurs de la région. Pourquoi soudain tout oublier ?

Certes, il y a un effet de mode, mais surtout de marketing. Sur un linéaire de supermarché, un fruit vendable est gros, coloré, calibré. Souvent on lui demande d'être précoce. Enfin et seulement enfin, ,d'avoir du goût. Ou un certain goût... Certes, ces variétés modernes sont plastiques, c'est à dire ubiquistes : elles sont adaptables à une quantité de terrains, de régions; elles produiront toujours de beaux fruits, si le verger est traité suivant les normes modernes. Mais les goûts des fruits produits subirons l'influence du terrain et du climat où ils seront élevés.

Amistat .

samedi 23 octobre 2010

FÊTE DE L'AUTOMNE

samedi 25 septembre 2010

2ème Soirée d'automne

dimanche 30 mai 2010

FRUIT OUBLIES